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PostPosted: Wed 10:16, 25 Sep 2013    Post subject: barbour outlet Six questions sur une fraude

L'heure est grave : la banque risque jusqu'à 7 milliards de pertes, la place financière joue sa stabilité et sa réputation. "Quelqu'un a construit une [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] entreprise dissimulée dans notre salle de marchés, une entreprise dans l'entreprise", a déclaré M. Bouton.
Le gouverneur de la Banque de France est averti dès le dimanche 20 janvier, en même temps que le secrétaire général de l'Autorité des marchés [url=http://wheresamericasjobs.com/index.php?option=com_kunena&func=view&catid=7&id=670205&Itemid=55#670205]hollister sale Progressive Gold Jewellery Designs[/url] financiers (AMF) et les commissaires aux comptes. Un comité de crise est convoqué pour élaborer un plan de sauvetage. Il décide de le secret, pour à la banque de , discrètement, dans le marché, les produits achetés par son trader. Les 48 milliards sont liquidés, par tranche, entre lundi 21 et mercredi 23 janvier.
"Il a acheté quand le marché baissait et vendu quand ?a montait. Tout à l'envers !", explique un opérateur. Les pertes se sont accumulées. Pour se refaire, il aurait passé des ordres de plus en plus gros, jusqu'aux 48 milliards d'euros responsables des 4,9 milliards de pertes pour la Générale.
, Christian , qu'a tenté d', jeudi 24 janvier, l'état-major de la Société générale. Le PDG de la banque, Daniel Bouton, s'est livré à un exercice compliqué : qu'un homme seul a pu l'établissement bancaire dans des opérations financières de près de 50 milliards d'euros, qui lui ont valu une perte de 4,9 milliards.
Selon la Société générale, un jeune homme, Jér?me Kerviel, 31 ans, opérateur sur les marchés, a déjoué tous les systèmes de sécurité, douze mois durant. Sa fa?on de procéder semblait élémentaire. Il passait par exemple un ordre d'achat et "le cachait, par un autre ordre fictif" - de vente - a expliqué M. Bouton. In fine, la banque ne voyait que le solde des deux opérations, c'est-à-dire rien.
Comment la banque a-t-elle géré la crise ?
Le trader intervenait sur les marchés dérivés d'actions - options, contrats à terme - sur les européens, à fort effet de levier. L'utilisation de ces produits explique que la perte se soit considérablement creusée en trois jours, passant de 1,5 milliard à 4,9 milliards d'euros entre samedi matin et mercredi soir.
Ce plan exécuté, M. Bouton prévient le gouvernement. Mercredi 23 janvier, il appelle l'Elysée, puis Matignon et Bercy. Le même jour, le conseil d'administration est mis au courant. M. Bouton remet sa démission mais les administrateurs la rejettent. Ils souhaitent qu'il reste et gère la crise. Son maintien alimente toutefois des critiques, en privé, de ses homologues. "Après de [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] telles pertes, c'est incompréhensible, cela ne se verrait pas aux Etats-Unis", glisse l'un d'eux. En guise de mea culpa, M. Bouton et son bras droit, Philippe Citerne, renoncent à 6 mois de salaire [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] cette année ainsi qu'à leur bonus de 2007. Cinq responsables, dont le patron des activités actions, sont limogés. Dans une lettre aux actionnaires publiée dans la presse, vendredi, M. Bouton présente ses excuses aux actionnaires : "Je prie d' mes excuses et mes profonds regrets", écrit-il.
"On a eu chaud", confie un membre de la cellule de crise. En septembre 2007, la déconfiture de la banque britannique Northern Rock [url=http://park10.wakwak.com/~hahha/cgi-bin/simajiri.cgi]www.achbanker.com/home.php Le[/url] avait provoqué une panique chez ses clients. Des milliers d'épargnants s'étaient rué dans les agences pour leurs économies. La Société générale rassure [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] ses clients : "La banque est tellement solide (...), elle sortira même renforcée de cette situation", assure son PDG. Pour M. , "cette affaire est réglée". L'action Société générale était en hausse de 1,17 %, vendredi matin, à l'ouverture, après perdu 4,14 % la veille.
La fraude a-t-elle un lien avec la crise des subprimes ?
Ce trader, un ancien du "back office", [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] l'endroit où sont traitées et enregistrées les opérations, anticipait les contr?les gr?ce à sa connaissance de l'informatique bancaire. "Il savait quand et comment agir", explique un dirigeant. Au moment critique où l'acheteur aurait pu la banque, l'ordre était effacé et remplacé par un nouveau. La mécanique était presque parfaite. "Assez [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] extraordinaire", a reconnu M. Bouton. Sauf que le trader a, semble-t-il, manqué de flair.
La banque va une augmentation de capital de 5,5 milliards d'euros, afin de se à flots et les ratios réglementaires. Elle sera à nouveau financièrement solide.
Cependant, des questions se posent pour l'. Qui va l'augmentation de capital : les actionnaires actuels ? De nouveaux entrants ? Des banques rivales ? Des fonds souverains ? Ces difficultés la rendent, en outre, plus vulnérable à une éventuelle offre publique d'achat (OPA). Elle ne vaut plus "que" 35 milliards d'euros en , moitié moins de ce qu'il y a un an.
Les clients doivent-ils peur ?
Quels risques encourt désormais la Société [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] générale [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] ?
"Il ne faut pas tout mélanger", s'emporte M. . "La malversation porte sur des indices boursiers européens. [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] Cela n'a rien à avec les subprimes", les fameux immobiliers américains risqués, dit le gouverneur [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] de la Banque de France.
Cependant, la concomitance de ces deux événements crée le trouble. "La fraude a bon dos, elle pourrait une audacieuse du risque", juge un banquier. "La Société générale a pu la barque sur le thème de la fraude pour faire passer plusieurs mauvaises opérations de marché", suggère de son c?té Elie Cohen à l'AFP.
Vendredi 18 janvier, lors d'un contr?le de routine dans la salle des marchés, l'inspection des risques repère quelque chose d'anormal. Le [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] trader [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] aurait commis une erreur, passant un ordre sans lui sa garantie fictive. La direction est alertée. Les investigations s'engagent. Dimanche 20 janvier, les inspecteurs découvrent des ordres d'achat de plusieurs dizaines de milliards d'euros, qui font à la [url=http://www.fsocea.com/E_GuestBook.asp]nike air j[/url] banque un risque financier colossal.
Comment la fraude a-t-elle été découverte ?
Pour M. Bouton, "la Société générale a été victime de malchance". La découverte de cette fraude massive est intervenue quelques heures après l'aggravation de la crise des subprimes, qui n'a d'ailleurs pas épargné la banque (avec 2 milliards d'euros de pertes).
Comment une telle malversation a-t-elle été possible ?

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