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L'écart se creuse donc entre l'ensemble des ménages et les locataires – qui, dans le parc privé, ont moins de 30 ans pour 49,5 % d'entre eux... Gilbert Emont, de l'Institut de l'épargne immobilière et foncière (IEIF), constate, dans son étude publiée en avril, que le revenu moyen des locataires du parc privé n'a progressé que de 17 % entre 1993 et 2008, moins que l'inflation (23 %), beaucoup moins que les revenus de l'ensemble des ménages (31 %) et encore moins que les loyers de ce parc (33 %).
"Les ménages les plus fortunés ont choisi de propriétaires. Le corollaire est que le parc locatif privé accueille les revenus les moins élevés, tout comme la du parc HLM se paupérise", analyse M. Emont. La hausse modérée des loyers, en 2011, n'est donc pas due à une sur-offre [url=http://www.nixingnixiu.com/blogs/entry/barbour-uk-Les-Fran-ais-souvrent-le-march-chinois-des-d-chets]barbour uk Les Fran ais souvrent le marché chinoi[/url] mais bien à l'impossibilité, pour les propriétaires, de réclamer plus à des locataires modestes. "Aujourd'hui, on est locataire faute de mieux, pas par choix", juge M. Emont.
"L'année 2011 confirme un redémarrage de l'activité, [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] avec une hausse des loyers contenue, car le d'achat des Fran?ais reste en berne, dans un d'incertitude économique", analyse , professeur d'économie à Paris-Ouest et auteur de l'étude pour [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] Clameur. "Sympt?mes d'un marché encore fragile, les délais de remise en location s'allongent, la fréquence et la durée de la vacance des logements progressent. Un logement reste, en moyenne, vide durant 9 semaines, en 2011, contre 8 semaines en 2010."
Une tendance qui se poursuit. De janvier à ao?t, les loyers des baux conclus pour les logements privés en France ont, en moyenne, progressé de 0,9 %, selon la base de données Clameur (Conna?tre les loyers et les marchés sur les espaces urbains et ruraux). Et comme l'automne est une saison [url=http://blfroyalfoundation.org/activity/p/658812/]giuseppe zanotti pas cher SaleHoo The Below Wholesale Directory To Get Bags[/url] généralement propice à la hausse des [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] loyers, l'année 2011 devrait s' sur une inflation locative de 1, 8% à 2 %.
Encore ces chiffres ne concernent-ils que l'offre de logements loués vides, et non les meublés, de plus en plus nombreux et chers, en particulier dans les zones tendues... Ainsi, près de 61 % des annonces de locations parisiennes publiées par de l'hebdomadaire De particulier à particulier concernent désormais des meublés. Et sur le site Seloger.com, alimenté par des professionnels, leur proportion est de 25 % à Paris et de 23 % en . En moyenne 20 % plus chers, les meublés poussent tous les loyers à la hausse et, dans la capitale, atteignent couramment 30 euros le mètre carré mensuel, pour les petites surfaces.
La difficulté des Fran?ais, notamment les jeunes et les ménages modestes, à se , s'explique également par la bien faible progression, depuis un quart de siècle, du nombre de logements à . La démographie plut?t dynamique et la multiplication des divorces ont entra?né un accroissement de 7 millions du nombre de foyers, en France, dans la même période, soit l'équivalent de la population des .
, tout en étant... de plus en plus pauvres. Le réseau d'agents [url=http://www.wdxzfwzx.com/E_GuestBook.asp]www.achban[/url] immobiliers Century 21 a ainsi observé que leur revenu mensuel moyen est passé, en dix ans, de 2 015 à 2 312 euros, soit une baisse de 2 % en euros constants une fois prise en compte l'inflation. Et ce pendant que sur la même période, les prix des loyers ont augmenté de 24 %, et même de 32 % pour les seuls studios...
"AUJOURD'HUI, ON EST LOCATAIRE FAUTE DE MIEUX, PAS PAR CHOIX"
Le parc locatif privé a, au cours des [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] quinze dernières années, profondément changé de nature. Il est de plus en plus aux mains de [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] particuliers, les institutionnels, foncières, banques, assurances, s'étant débarrassés [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] de leur patrimoine résidentiel, préférant les bureaux et commerces. Près de 6,2 des 6,5 millions de logements locatifs appartiennent désormais à des personnes physiques, encouragées notamment par les dispositifs fiscaux que se sont succédé depuis 1984.
En 2011, le taux de déménagements a donc retrouvé son niveau moyen, cependant variable selon les régions. C'est en que l'on déménage le plus (43,5 %) et en Provence-Alpes C?te d'Azur et en Ile-de-France, le moins (23 %), les locataires parisiens détenant le record de "longévité" : 66 mois contre 43 mois pour la France entière.
Le parc locatif privé ne compte pourtant pas plus de logements aujourd'hui et seul le parc atenté de répondre à cet afflux, sous l'impulsion des pouvoirs publics et de la loi Solidarité et renouvellement urbain. Son patrimoine est passé de 3,2 à [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] 5 millions de logements et accueille aujourd'hui 18 % de la population, contre 16 %, il y a vingt-cinq ans.
Le rythme de hausse est toutefois moins élevé que par le passé: en 2010, les prix des loyers avaient ainsi progressé de + 2,5 %. Depuis 2000, ils ont augmenté en moyenne de 3 % par an, en raison de pics de + 6,5 % en 2000, puis de 4,5 % à 5 % entre 2004 et 2006... Des moyennes globales qui masquent de fortes disparités géographiques : le prix moyen du mètre carré mensuel s'établit à 12,40 euros en France, mais à 8,20 euros à Saint-Etienne ou 8,50 euros à Brest, contre 22,40 euros à Paris.
Le portefeuille des institutionnels, qui comprenait 1,2 million de logements en 1984, n'en [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] compte plus que 273 000, après une hémorragie qui a vu dispara?tre tous ces [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] immeubles bien situés et à loyer intermédiaire, qui font cruellement défaut pour les familles et tempérer le marché.
Le parc locatif privé a pourtant un r?le primordial à dans l'accueil des nouveaux ménages et la mobilité professionnelle ou familiale. En 2011, 27,9 % des locataires ont déménagé, concluant 1,5 million de nouveaux baux. Une forte mobilité – comme ce fut le cas entre 2001 et 2006, avec 28 % à 29 % de déménagements – qui est un signe de confiance et de dynamisme économique ; à l'inverse, en période de récession, comme en 2009 avec 25,7 % de taux de mobilité, les locataires restent plus chez eux, ne font pas de projet et n'osent pas , faute de perspectives.
"Je ne crois [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] pas à un retour des institutionnels dans l' résidentiel, contrairement [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] aux incantations des pouvoirs publics, estime M. Emont. Seuls les [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] organismes HLM sont, à mon avis, capables de répondre en qualité et en quantité aux besoins en logements des classes moyennes."
LE PARC LOCATIF EST DE PLUS EN PLUS AUX MAINS DES PARTICULIERS