Wedding Dresses

avzkx8u2

Quarante ans après ses débuts, le monde de l'économie sociale et solidaire est toujours balbutiant. "L'?ge d'or est encore à venir", parie , le président de la Fondation Grameen Crédit agricole, rappelant que la microassurance et la microépargne, notamment, ouvrent de nouvelles perspectives.
"Les dérives [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] de quelques-uns ne doivent pas oublier le bénéfice que retire l'immense majorité des 200 millions d'emprunteurs en microcrédit à travers le monde, souligne , délégué général de la Crédit agricole. Celui qui est exclu du système bancaire formel n'a pas d'alternative. Il ne lui reste que l'usurier du village ou la solidarité familiale."
Il y a peu de chances pour que son commerce - ou celui de , 33 ans, qui, à 500 mètres de là, vend des chips et des g?teaux - dépasse un jour le cadre de la petite entreprise familiale. Peu de chances aussi pour que leur vie à l'une et à l'autre soit un jour radicalement transformée. Les avocats de la microfinance feront que [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] ces femmes disposent enfin d'un revenu et qu'elles font leur famille.
Le co?t du microcrédit reste élevé - de 20 % à 27 % par an pour le client -, mais tous les experts indépendants le reconnaissent : il est difficilement compressible, en raison, notamment, des frais de fonctionnement.
Say Sam, 42 ans, est devenu le responsable de la station, après suivi une formation. Chaque matin, à 7 h 30, il charge une soixantaine de bonbonnes d'eau en plastique sur une charrette accrochée à sa Mobylette et fait sa tournée (15 % des villageois sont ses clients). [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] "Au bout de six ans, on atteint en général 40 % [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry outlet[/url] de la d'un village", explique Lo Chay, cofondateur de .
Un peu partout dans le monde, mais surtout en Asie, le secteur du microcrédit se remet d'une crise difficile. Il lui faut se refaire une réputation. Les années 2010-2011 ont été rudes. En , dans l' Pradesh, des IMF [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] sans scrupule ont poussé [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] des paysans au surendettement, les conduisant parfois au suicide.
"PAS D'ALTERNATIVE"
Cette mère de cinq enfants en est à son troisième emprunt. Le dernier se montait à 135 dollars (105 euros). Elle avait entendu de Chamroeun, une institution de microfinance (IMF) réputée au , l'une des plus sociales surtout, partenaire de l'ONG fran?aise Entrepreneurs du monde. "J'économise 2,50 dollars chaque jour, j'ai toujours pu mes emprunts", dit Meas Somaly tranquillement.
UNE R?VOLUTION
De temps en temps, il déborde. La plupart des masures environnantes sont perchées sur des pilotis. Pas celle de . C'est là, à , un quartier pauvre de la périphérie de , que vit cette femme de 48 ans avec sa . C'est là aussi, sous ce hangar, qu'elle a ouvert son petit commerce.
A 320 kilomètres au nord-ouest de Phnom Penh, dans la province de , on s'enfonce davantage encore dans la misère. Le paysage est beau pourtant. Des rizières à perte de vue. Des maisons de bois sur pilotis. Des palmiers. Des mares sur [url=http://cppprimer.jesseolmer.com/index.php5?title=User:Gvuy07qqw]hollister france Some Information You Should State Well Befo[/url] lesquelles flottent des nénuphars. Des canards, des vaches efflanquées que l'on élève pour la viande, pas pour le lait. Et des enfants qui [url=http://www.materialistanyces.com]louboutin[/url] courent dans les flaques d'eau et les ordures, à demi-nus. Sur la route, on croise des chars à boeufs et des Mobylettes, où sont souvent juchés un père, une mère et leurs quatre enfants.
la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en
Elle a utilisé ses prêts pour sa maison, inondée deux fois ces dernières années. Elle a aussi agrandi son commerce. Avant de ce petit fast-food, elle vendait des légumes sur un marché. Trop loin, trop peu rentable. Sa hantise ? Un nouveau débordement du fleuve. Son rêve ? "De l'argent ! Beaucoup d'argent ! Entre 400 et 500 dollars !", répond-elle en riant.
L'inquiétude principale d'Hélène Keraudren, coordinatrice au du monde, c'est le risque de surchauffe. "L'offre est trop abondante, elle peut à un surendettement des ménages. Il faut très attentif", avertit-elle. Certaines initiatives concrètes prises par le gouvernement cambodgien limitent cependant les risques. La plus importante : le Bureau de crédit qui, depuis avril, centralise les emprunts des clients.
Au même moment, l'une de ces IMF entrait en ... Le scandale a débordé les frontières de l'Inde pour éclabousser la microfinance dans son ensemble. Mais, loin de dispara?tre, comme certains l'avaient alors prédit, le secteur [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] s'est redressé.
Depuis un an et demi, le village de (1 000 familles) vit une révolution : il a accès à l'eau potable. Tout comme la microfinance, le social business constitue un instrument de lutte contre la pauvreté.
ENTREPRISE FAMILIALE
"Globalement, cette crise a eu du [url=http://zusane.com/forum.php?mod=viewthread&tid=252938&fromuid=26631]louboutin pas cher Michael Douglas ému par son rôle dans le dernier Soderbergh[/url] bon. Elle a permis de le doigt où ?a fait mal, de des garde-fous. Le secteur a m?ri. Il est revenu à des bases saines et continue de se développer, mais de fa?on moins médiatisée", indique Cécile Lapenu, directrice de Cerise, un réseau d'échanges sur les pratiques en microfinance.
Dans 85 % des cas, ce sont des femmes qui empruntent. Une personne - une parente ou une voisine - tient lieu de caution. [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler homme[/url] Plus d'emprunt de groupe. Quant au taux de remboursement, il tourne autour de [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry sale[/url] 98 %.
Au Cambodge, la microfinance est officiellement encouragée depuis 2006 et - paradoxe d'un autoritaire qui tolère l'impunité et la corruption - plut?t bien encadrée. L'accès au microcrédit est d'autant plus indispensable, dans ce pays de 15 millions d'habitants, que seules 300 000 personnes ont un compte bancaire; 77 % des Cambodgiens habitent en zone rurale et 30 % vivent sous le seuil de la pauvreté. Ils sont aujourd'hui 1,2 [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] million à être clients de l'une des 30 [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] IMF agréées par la Banque nationale de Phnom Penh ; et leur nombre ne cesse d'.
Les uns et les autres s'attendent à d'autres dérives, à d'autres foires d'empoigne, mais ils sont optimistes. "Longtemps, on a présenté la microfinance comme un antibiotique à large spectre, capable de résoudre tous les problèmes. Or, si l'accès au microcrédit est un élément indispensable, il ne suffit pas", rappelle Florent Bédécarrats, chargé de programmes à Cerise. Pour lui, le secteur évolue à présent "dans le bon sens". On cherche à mieux l' avec des de santé, d'éducation, de formation professionnelle et d'assistance technique.
Teuk Saat ("eau propre" en khmer), partenaire cambodgien de la franchise sociale "1 001 Fontaines pour demain", l'illustre bien. Il a construit une station de purification de l'eau par énergie solaire. La technique est fiable et simple à en oeuvre. L'eau purifiée est vendue cinq fois moins cher que sur le marché local.
Fini, en tout cas, les fables exemplaires d'entrepreneurs héro?ques des années 1990, auxquelles ont succédé d'épouvantables récits de suicides familiaux, tout aussi stéréotypés. Chacun t?tonne, en sachant que le modèle idéal sera difficile à .
En zone rurale, 80 % des Cambodgiens n'ont pas accès à l'eau potable. Et un enfant [url=http://www.917315.com/showtopic-192348.aspx]barbour uk Things To Note While Choosing A Bankruptcy Attorn[/url] sur huit meurt avant l'?ge de 5 ans, le plus souvent d'une maladie hydrique.
Vêtue d'un tee-shirt jaune, un chouchou violet dans les cheveux, Meas Somaly dispose sa marchandise sur une table. Du pain. Des pattes et des cuisses de poulet. Des saucisses. Des brochettes. Quelques concombres coupés en rondelles. La chaleur est étouffante, mais les clients, des jeunes pour la plupart, se succèdent pour des sandwichs. "Je fais ce métier depuis longtemps, mais je m'en sors beaucoup mieux qu'avant", dit en souriant Meas Somaly.