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avzkx8u2 · Posted: Sat 15:13, 05 Oct 2013 Post subject: boots ugg pas cher Nom de Djian !

Signalons, du même auteur, la parution en poche de , Folio, 128 p., [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] 4,80 ?.
, tout juste arrivé de Biarritz, où il vit la moitié de l'année. Grande première dans une carrière longue de trente ans : il fait para?tre un roman à la rentrée littéraire. Une idée d', explique-t-il, qui l'a averti : "Ne compte pas sur le Goncourt." Il n'y compte pas. D'ailleurs, il dit : "Quand j'ai commencé à écrire, c'était un peu contre cette littérature récompensée par des bons points." Sur le fond, il n'a pas bougé.
"Oh..." "Ce n'est pas de l'étonnement, c'est plut?t quelque chose de susurré, un "oh" dubitatif, une réponse qui ne veut pas en être une", explique-t-il. Il s'agit de la dernière réplique du livre. "Le est venu très vite, comme ?a, alors que, souvent, je tourne longtemps autour. A force de des titres courts, je [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] vais du mal à mieux - d'autant que cette année, , un auteur que j'adore, m'a damé le pion pour la prochaine fois, avec son 14 (à para?tre chez Minuit en octobre)."
Mais, à 63 ans, celui qui n'a mis ni ses jeans ni ses vestes de cuir au placard pense [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] qu'"être à l'intérieur du système est plus efficace pour le évoluer", et que ses critiques contre l'académisme (avec les écrivains Marc Lambron et Angelo Rinaldi en têtes de Turcs officielles) sont plus audibles s'il ne joue pas les reclus. Les mutations du système, selon lui, passent par des changements [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] progressifs. Comme celui qu'il a impulsé chez Gallimard pour le de "Oh...", exigeant que, sur la couverture, les guillemets fran?ais (??) soient remplacés par des guillemets anglais (""), "plus légers". Philippe Djian dit en rigolant : "C'est à coups de petites révolutions qu'on avance." Au-delà de ce réformisme typographique, il est frappant que Djian, obsessionnel de la langue et du son, ait choisi pour de roman une interjection. Pour cette raison, nous avons voulu lui une conversation autour d'une poignée d'entre elles.
Ouah ! C'est l'effet que doit , selon lui, un livre. Celui qu'il a ressenti en lisant pour la première fois Céline, Blaise Cendrars, Richard Brautigan... Mais aujourd'hui ? "Je découvre toujours des choses que je trouve géniales, mais ?a n'est pas le même bouleversement intérieur. A 63 ans, je suis trop "lourd" pour être bousculé comme à 25. D'autant plus que je lis avec le regard de l'écrivain. Mais donnez-moi Lunar Park, de Bret Easton Ellis (Robert Laffont, 2005) et je tombe à genoux : quelle le?on !" En revanche, celui qui a pavé le chemin de toute une génération d'auteurs, de Virginie Despentes à Vincent Ravalec, se moque bien de déclencher les vocations : "J'écris [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler-homme/]doudoune moncler homme[/url] pour à d'autres ce que la découverte de la littérature m'a offert comme lecteur."
"Oh...", de Philippe Djian, Gallimard, 238 p., 18,50 ?.
Basta ! Djian considère que le livre est derrière lui une fois qu'il l'a terminé et rendu à son éditeur. D'ailleurs, là, quand on lui parle du personnage [url=http://www.seekel.co.jp/cgi-bin/C-002/radio/visit/main.pl?PAGE_NUM=1%253E]moncler outlet Tips To Help Y[/url] de Vincent, il demande : "C'est lequel, déjà ?" (le fils de Michèle). Il peut les intrigues de ses précédents livres, mélanger les personnages, mais il explique : "Etait-ce dans Vengeances ? (oui) En tout cas, j'ai eu pour héros un artiste dont les toiles s'effritaient et tombaient en lambeaux. Cette idée me pla?t assez, j'aime que les choses ne sont pas gravées dans le marbre." Cela ne l'empêche pas [url=http://ask.ichety.com/forum.php?mod=viewthread&tid=2950109&extra=]tiffany Please Don't Become Prey For An Illegitimate Locksmith Tech In Billings[/url] de [url=http://www.omeprazolezkxus.fora.pl/padma-laughed-civilian-along-door-where-narrow-red-ever-gotten-coochie,1/barbour-outlet-private-essay-producing-tips,4970.html#5110]barbour outlet Private Essay Producing Tips[/url] "le meilleur de (lui)-même sur chaque phrase" : "Je m'imagine parfois que je pourrais une attaque et en écrivant. Il faut que la personne qui me trouvera ne soit pas affligée par le dernier truc que j'aurai jamais écrit."
Chiche ! Se dans la voix d'une femme, tout au long d'un roman, était-ce un défi ? ?a a débuté comme ?a : avec l'incipit, "Je me suis sans doute éraflé la joue", inspiré par le roman Personnages désespérés, de Paula Fox (Losfeld, 2004), qui s'ouvre sur une griffure de chat. "Une fois que je tenais cette phrase, je me suis dit que cette idée de s'érafler ne sonnait pas très masculin. De là, je me suis demandé ce qui était arrivé à cette femme." Le reste en a découlé. Philippe Djian ajoute : "J'étais bien, dans la pensée et la voix de Michèle. On m'a d'ailleurs fait que les mecs de mon livre étaient tous des minables." Effectivement, entre le violeur, l'ex-mari colérique et sans talent, l'amant veule, le fils capricieux et médiocre... "Dans l'ensemble, il est rare que je me sente bien en compagnie des hommes."
Clap [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] clap ! Ce son manque à la fin d'une journée d'écrivain : "Personne n'est là pour me que j'ai fait du bon boulot." [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] Depuis deux ans qu'il monte régulièrement sur scène et chante aux c?tés de son ami Stéphane Eicher (pour lequel il a commencé à écrire il y a vingt ans), Philippe Djian découvre la griserie [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] "du silence qui précède les applaudissements", la puissance des bravos et de refrains repris en choeur... S'il rappelle qu'il est "venu à la littérature par la musique de Bob Dylan et de Leonard Cohen", il ne confond surtout pas les deux, ni les textes de chansons "avec la poésie". Il tourne en dérision sa passion récente pour la vie en tournée : "Sous les projecteurs, je ne suis pas à ma place, moi qui admire tellement un écrivain reclus comme Thomas Pynchon..." Très reconnaissant de la "chance" qui lui a été offerte, à 60 ans passés, il murmure sans doute, avant d' sur scène, "Oh my God !" [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] : c'est son "interjection" préférée.
A découvrir :
Badaboum ! Catastrophes en série ! "Oh..." commence juste après un viol. Après, il va y des morts, des révélations, des histoires de compliquées à la cha?ne... Philippe Djian charge la barque de son héro?ne, lui qui répète pourtant, après Céline, que les histoires, on s'en moque, "il y en a plein les journaux", et que seule vaut la langue. "D'abord, je me fiche que mes soient [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] vraisemblables. Mon objectif était d'écrire [url=http://www.hollisterhanesmorgan.co.uk]hollister uk[/url] un conte cruel." Ensuite, il pense que, pour [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] résonner la voix d'un personnage, il faut "qu'il soit mis dans une situation où il peut se révéler". Alors oui, Michèle a beaucoup de problèmes en même temps. "Mais dans la vie, on en rencontre plein, des gens qui ont des histoires lourdes."