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hogan outlet Cinéma le grand ge dor

 
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ekcjkg692t




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PostPosted: Thu 12:43, 12 Sep 2013    Post subject: hogan outlet Cinéma le grand ge dor

Pour édifiants qu'ils soient, ces chiffres ne nous renseignent pas sur ce que nous disent les films du phénomène du vieillissement, sur la manière dont ils témoignent de l'évolution de la société à l'égard de cette question. Docteur en histoire contemporaine et critique de cinéma sur le site Critikat, a écrit le seul ouvrage existant sur la question, Les croulants se portent bien ?, qui étudie la représentation de la vieillesse à la télévision et dans le cinéma [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]hogan outlet[/url] fran?ais depuis 1949.
?VOLUTION DE LA D?MOGRAPHIE
JEUNISME DES NOUVEAUX VIEUX
LOUPE GROSSISSANTE
Encore n'a-t-on évoqué ici ni l'éclatant retour de grands réalisateurs (Terrence Malick, Coppola, , , ...) ni la manière dont l'?ge devient, et avec quel brio, l'argument ma?tre de l'oeuvre de ce cinéaste et acteur vieillissant qu'est . Passons tout aussi rapidement sur le documentaire, pourtant source de bonheurs divers, tel Le Sens de l'?ge (2011), de , pudique et poétique confrontation à la vie déclinante, ou I (2007), de , qui suit les truculentes tribulations d'une chorale rock [url=http://fchs.fomicgroup.cm/index.php/component/kunena/2-Welcome-Mat/1586515-hollister-T%C3%A9l%C3%A9chargement-Il-est-imp%C3%A9ratif-quun-cadre-permette-le-respect-des-contenus?Itemid=0#1586515]hollister Téléchargement Il est impératif quun cadre permette le respect des contenus[/url] octogénaire.
Comment cette évolution ? De deux fa?ons, précise Beno?t Danard, directeur des études au CNC. "D'abord, de manière un peu mécanique : ces chiffres [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] doivent être rapportés à l'évolution de la démographie en France. La population vieillit et la part des seniors [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour factory shop[/url] est beaucoup plus élevée, de l'ordre de 26 %, dans notre pays qu'il y a vingt ans. Ensuite, cette classe d'?ge va beaucoup plus souvent au cinéma qu'avant, elle dispose de temps et d'argent, elle est une grosse consommatrice de culture et se tient bien informée de l'offre, qui a décuplé depuis vingt ans."
mondiale vieillit. Inauguré de manière significative au XXe siècle, le phénomène prend mécaniquement [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] de l'ampleur. On compte aujourd'hui 600 millions de personnes ?gées dans le monde - trois [url=http://www.rathmell-arch.co.uk/hollister.html]hollister uk[/url] fois plus qu'il y a cinquante ans, trois fois moins qu'il n'y en aura en 2050. Point n'est besoin d' cette date pour les effets de cette révolution silencieuse qu'est l'allongement de la vie dans à peu près tous les domaines, y compris celui de la . Et, bien évidemment, dans cet art de la représentation qu'est par excellence le .
Les seniors d'aujourd'hui vont en effet plus souvent dans les salles que leurs prédécesseurs : de 1993 à 2011, le pourcentage des plus de 60 ans fréquentant le cinéma est passé de 27,7 % à 57,3 %. Pour ce penchant, on peut l'hypothèse que la génération cinéphile fran?aise, biberonnée au cinéma classique et à la Nouvelle Vague, est d'autant plus restée fidèle à ses premières amours, le cinéma, que la retraite lui permet de s'y plus assid?ment.
Comme on le voit, il s'agit d'une sérieuse montée en puissance du troisième, voire du quatrième ?ge au cinéma, laquelle se solde par des fins parfois plus heureuses que la valeur des retraites qui sont versées... Ces exemples de fréquentation parlent d'eux-mêmes : 1 287 000 spectateurs pour Les Invasions barbares ; 1 268 000 pour La Tête en friche ; 1 020 000 pour Paulette ; 570 000 pour Amour ; 329 000 pour Quelques heures de printemps ; 316 000 pour Indian Palace. Quant à la fourchette des ?ges de leurs réalisateurs, elle oscille entre les 46 printemps du cadet Stéphane Brizé et les 80 balais de l'a?né Jean Becker.
"Toutefois, ajoute Jean-Philippe Viriot Durandal, on assiste à un transfert des idéaux politiques et des luttes collectives sur le terrain de l'individu et de l'intimité. C'est particulièrement frappant avec Michael Haneke et , qui sont nés tous les deux vers 1940 et qui passent, à mesure que l'?ge les rattrape, d'un cinéma de critique sociale à des plus intimistes. Le cinéma révèle à cet égard un esprit du temps, mais ce n'est pas non plus son r?le de prétendre à l'exactitude sociologique. Amour, de Haneke, par exemple, mérite un zéro pointé de ce point de vue, puisque ce sont leurs femmes, à proportion de 80 %, qui s'occupent des hommes devenus vieux."
Cette progression tous azimuts de la vieillesse dans le champ du cinéma autorise à se la question de l' de ce vieil art du XXe siècle. Sans doute le regain de la fréquentation en France entre 1993 et 2011 (+ 36 %) incite-t-il à l'optimisme. Mais on ne doit pas pour autant que ce phénomène s'inscrit dans un mouvement mondial d'érosion qui a commencé dès les années 1950. Que se passera-t-il lorsque la génération des baby-boomers contemporains du mouvement cinéphile cédera la place aux générations suivantes ? La mort du cinéma, du moins tel que nous le connaissons aujourd'hui, serait-elle au bout de ce chemin ?
Sans doute [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] le septième art a-t-il de tout temps composé avec [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] la vieillesse. Ce fut longtemps pour la , deux grandes catégories servant à cet effet. La farce avec vieillards truculents et indignes, type Arsenic et (1944), de , Les Vieux de la vieille (1960), de , ou, plus proche de nous, la détestable (1990), d'. Ou bien, second genre, les nobles figures de l'accoutumance philosophique à la mort, tels les héros de Vivre (1952), d', des Fraises sauvages (1957), d', ou d'Harold et Maude (1972), de .
Vaste et mélancolique question, qui "mérite d'être posée" selon Beno?t Danard, du CNC. Le critique l'avait fait dès les années 1980, sur des bases et dans une perspective plus théoriques, en constatant l'affaiblissement du regard cinématographique face à l'empire triomphant du visuel. Son spectre esthétique annon?ait-il l'hypothèse, aujourd'hui plausible, de la disparition du public de cinéma ? Voilà bien un magnifique [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler homme[/url] scénario de film de science-fiction. Pour l'heure, le cinéma vieillit sans doute mais demeure bien vivant, battant plus que jamais avec le coeur du monde qui l'entoure, depuis la jeune garde incisive des cinéastes chinois jusqu'à la verdeur du doyen des cinéastes en activité, le de Oliveira (104 ans). Pour le reste, il semble plus sage de s'en à l' de l'auguste et ratatiné Ma?tre Yoda, dans La Guerre des étoiles, de , selon lequel "toujours en mouvement est l'avenir".
Ne quittons pas le royaume des chiffres en si bon chemin. S'ils ne peuvent tout , du moins permettent-ils de la mesure des choses. En 2012, le national du cinéma et de l'image animée (CNC) a réalisé une éclairante sur l'évolution de la fréquentation des cinémas en France dans les vingt dernières années. Elle établit que, pour la première fois en 2011, les seniors y sont devenus la part du public la plus importante : dans les salles, le pourcentage des plus de 50 ans (33,6 %) dépasse celui des moins de 25 ans (31,3 %). En vingt ans, les équilibres générationnels ont été bouleversés : en 1993, les chiffres étaient au contraire de 18,2 % pour les seniors et de 43,9 % pour les jeunes.
Flambant neuf au début du XXe siècle, longtemps synonyme de glamour et de jeunesse éternelle avant d'être dévolu à la dominante d'un public adolescent, le média se fait donc au siècle [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] suivant par ce qu'il n'avait jamais cessé de défier : l'?ge. L'?ge tout à la fois de son public, de ses créateurs, de ses personnages, de ses sujets.
L'exemple canonique est évidemment celui d'Amour (2012), du réalisateur autrichien , dont la Palme d'or au , associée au plébiscite critique et public, marque un moment symbolique dans la reconnaissance d'un tel type de sujet par le cinéma. Un homme finit, par amour et par dignité, par celle qui fut la compagne de sa vie, victime d'une attaque cérébrale qui la transfigure. Haneke, fidèle à sa manière de vénérable provocateur, trouve avec ce film le moyen d'un double scandale : que l'un des personnages principaux soit atteint d'un accident vasculaire cérébral, puis qu'il soit délivré par un acte délictueux au nom du refus de la souffrance et de la déchéance.
Ce jeunisme des nouveaux vieux a donné naissance à une vieillesse accordée à son temps – active, dynamique, ancrée dans l'instant présent. Est-elle soumise, pour le d'un livre du sociologue Michel Billé et du philosophe Didier Martz, à une "tyrannie du 'bien vieillir'", qui relève à la fois de la pression sociale et de l'enjeu économique ? Ce [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] phénomène Forever Young ( d'une chanson de de 1974) est clairement générationnel, estime le sociologue Durandal, auteur du Pouvoir gris. Sociologie des groupes de pression de retraités. "La génération du baby-boom, qui a grandi dans une époque de [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] prospérité économique, de libéralisation des m?urs et d'émancipation individuelle, a tout simplement emporté ses combats avec elle en parvenant à l'?ge de la retraite, analyse-t-il. C'est une génération beaucoup moins passive que la précédente, qui [url=http://jukucho.dyndns.biz/cgi-bin/joyful/joyful.cgi]barbour outlet The Right Way [/url] prend en main son destin et veut ma?triser sa vie jusqu'au bout. Voyez, par exemple, les communautés du troisième ?ge autogérées, comme celle des Babayagas à Montreuil."
REGARD?E BIEN EN FACE
Plus étonnant, on voit aujourd'hui le troisième ?ge s' à l'occasion la vedette dans le domaine, par excellence juvénile, de l'animation, depuis Là-haut (2009), de , trépidante aventure en maison dirigeable d'un veuf bougon, jusqu'à La Tête en l'air (2013), d', évocation douce-amère du spectre d'Alzheimer chez les pensionnaires d'une maison de retraite.
Non sans humour, Jean-Jacques Depassio rappelle que le lancement du festival a bénéficié de manière inespérée de l'intérêt de la presse, l'année 2003 ayant été celle de l'effet mortifère de la canicule sur les personnes ?gées. Depuis, c'est un petit miracle chaque année pour le budget de la manifestation, qui projette cinq films en six jours, organise de nombreux débats et attire à chaque édition un millier de personnes, principalement des cinéphiles et des soignants. Ce que relève de commun le docteur Depassio dans sa double pratique de médecin et de cinéphile, c'est "l'émergence de deux extrêmes : la dépendance liée à la maladie, et le refus de chez les personnes ?gées qui sont en bonne santé".
Le troisième ?ge regarde-t-il ce genre de films ? Aucune étude n'est disponible à ce sujet, mais , gériatre à l'h?pital de Fourvière, à Lyon, pense que non. "A cet ?ge, dit-il, l'effet miroir n'est pas recherché, je pense que les gens ?gés préfèrent des films qui les font ou qui leur renvoient une image positive d'eux-mêmes." Il a une double légitimité pour le : à ses trente [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] ans de pratique gériatrique, il peut sur sa carte de visite le de directeur de Lumière blanche, le seul festival de cinéma consacré au troisième ?ge, qu'il a créé voilà dix ans à Tassin, dans la banlieue lyonnaise, après vainement tenté d'y intéresser quelques partenaires d'envergure.
Il en va autrement aujourd'hui. La vieillesse s'invite désormais dans tous les genres, y compris les plus improbables : elle infuse le cinéma dans son ensemble. Elle est surtout regardée comme jamais elle ne le fut : bien en face, dans ce qu'elle signifie d'abandon, de solitude, d'infirmité, de souffrance. Voyez Rue du Retrait (2000), de René Féret, inexorable chronique de l'isolement d'une vieille femme ; Loin d'elle (2007), de , autour d'un couple qui vacille alors que la femme est atteinte de la maladie d' ; Quelques heures de printemps (2012), de Stéphane Brizé, qui oppose un fils à sa mère en phase de terminal.
La démographie et les progrès de la aidant, on aurait tort de sur un épuisement du genre. On encha?nera donc très vite sur Le Quatuor, de (en salles le 10 juillet), qui fait de Hoffman un violoncelliste atteint de la maladie de Parkinson ; puis sur Miele, de (en salles le 25 septembre), qui met en scène une jeune femme soulageant clandestinement les malades en phase terminale.
Cet aspect le plus sombre de la vieillesse n'est toutefois qu'une partie de la production cinématographique qui s'intéresse à la question. Nombreux, et plus consolants, sont les exercices de et les genres que le troisième ?ge autorise. Le bilan générationnel avec Les Invasions barbares (2003), du Arcand ; la comédie avec les retraités en pleine forme d' (2012), de l' Madden ; la fable fantastique avec L' de (2008), de l'Américain ; le polar en maison de retraite avec Cortex (2008), du Fran?ais ; le passage de relais aux plus jeunes générations avec La Tête en friche (2010), du Fran?ais ; la vie sexuelle des seniors avec Septième ciel (2008), de l' Dresen ; [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=220783463366]doudoune moncler Paco Séry Gr[/url] la redécouverte de gloires anciennes, telle reconvertie en dealeuse dans Paulette (2013), du Fran?ais Jér?me Enrico ; l'accompagnement des stars dans leur traversée du temps, à l'image de et Gérard Depardieu dans Les Temps qui changent (2004), d'André Téchiné.
Ariane Beauvillard est une pionnière dans ce domaine de recherche. "Quand j'ai commencé, voilà dix ans, tout le monde s'intéressait encore à la jeunesse. La vieillesse était le parent pauvre des études sur les ?ges, tant sur le plan esthétique que ." Son livre met justement en exergue le moment de mutation qui se produit dans la représentation fictionnelle de la vieillesse. "Jusque dans les années 1980, explique-t-elle, la vieillesse, c'est la mort sociale et affective, l'hostilité au changement social, l'archa?sme de la tradition. Ce qui appara?t de plus notable ensuite, parce que le sujet était complètement tabou, c'est la vie sexuelle et la chronique amoureuse."
Faut-il y un fidèle reflet des changements qui ont eu lieu dans notre société ? Ce n'est pas si simple. "Le cinéma est une loupe grossissante. 50 % des personnages ?gés à l'écran sont enfermés dans des institutions, alors que le chiffre réel est de 3 %. C'est à contre-pied de la réalité sociale. Le cinéma s'appesantit sur des questions qui posent problème : la , la maladie, l'infirmité. Alzheimer y devient le nom générique de sympt?mes plus généraux liés au vieillissement et traduit la nouvelle peur collective qui y est associée."
L'?GE, ARGUMENT MA?TRE


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