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Les accrochages [url=http://www.bankonco.com/hollister.php]hollister france[/url] se multiplient dans les zones frontalières. Pour une guerre dont les tenants sont beaucoup plus anciens que l'indépendance érythréenne.
LES affrontements entre les armées érythréenne et éthiopienne ont redoublé de violence dans la nuit de jeudi à vendredi à Zalanbessa (160 km au nord de Mekelé, capitale de l'Etat fédéral du Tigré). Cette ville, jusqu'alors poste frontière, "subit des bombardements à répétition de l'armée érythréenne", a déclaré à l'AFP un observateur éthiopien. Ajoutant: "Il semblerait que, conformément à la déclaration du premier ministre Meles Zenawi, les forces de défense éthiopiennes ne se contentent plus de défendre, mais prennent des initiatives pour sauvegarder leur territoire"... L'allocution du premier ministre éthiopien a [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] été largement reprise [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] dans la presse éthiopienne, mettant plus l'accent sur "l'ordre donné aux forces de défense de sauvegarder la souveraineté nationale que sur l'acceptation de l'Ethiopie du plan de paix américano-rwandais".
Vendredi, une "source diplomatique occidentale" (non précisée par l'AFP) faisait état d'"accrochages" entre les armées érythréenne et éthiopienne dans les environs de Burie près du mont Mussa Ali, à 75 km au sud-ouest du port érythréen d'Assab, sur la [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] mer Rouge. Des rumeurs de même origine laissaient entendre que, dans la journée d'hier, l'aviation éthiopienne avait bombardé l'aéroport d'Asmara.
Pourquoi cette flambée de violences après plusieurs années de lune de miel entre ces deux pays? Le [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] premier ministre éthiopien Meles Zenawi a parlé jeudi de "démence"; un qualificatif approprié, à cette réserve près qu'elle peut s'appliquer aux deux parties en présence et non à la seule Erythrée. Jadis unis [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] contre l'ancien régime de Mengistu, les deux gouvernements se doivent mutuellement leur présence au pouvoir. Ils se retrouvent aujourd'hui face à face sur une question frontalière d'un classicisme absolu vu le nombre de tensions de ce type à travers le continent africain.
Sept ans après avoir célébré ensemble la victoire sur le régime du colonel Mengistu Haile Mariam, Asmara et Addis-Abeba, qui n'ont pas de problèmes de densité démographique, se battent pour quelques centaines de km2 à leur frontière [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] commune. Cela alors que l'accession de l'Erythrée à l'indépendance en 1993 s'était déroulée sans accroc, d'autant que le régime éthiopien assurait alors avoir fait de l'autodétermination de ses populations un principe politique. L'Ethiopie a opéré depuis des choix économiques plus "libéraux", et les liens économiques avec son ancienne province se sont distendus. Pour compléter le tableau, un différend monétaire au formalisme quelque peu surréaliste: fin 1997, l'Erythrée met en place sa propre monnaie, le nakfa; l'Ethiopie, de nouveaux billets (sa monnaie [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] est le [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] birr) [url=http://www.materialistanyces.com]louboutin[/url] débarrassés des emblèmes de Mengistu. Le premier réclame une parité fixe; le second laisse les choses tra?ner en longueur, puis décide unilatéralement que, désormais, les échanges se feraient en dollars. De quoi plonger dans l'ab?me deux économies rudimentaires dépendant l'une de l'autre.
Le prix du conflit sera lourd, quelle que soit son issue. L'Erythrée va perdre les revenus du port d'Assab par lequel transitaient 75% du commerce éthiopien. Addis-Abeba doit de son c?té remobiliser son armée, alors que l'essentiel de ses moyens étaient théoriquement destinés au développement économique du pays. De quoi aviver les revendications territoriales entre une Ethiopie, privée de débouchés maritimes, et une Erythrée, [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry outlet[/url] brandissant les vieilles cartes coloniales italiennes pour réclamer les régions de Badme, d'Alitera au sud, de Bada dans l'est. Comme chaque fois en Afrique, les querelles frontalières se nourrissent d'arguments hérités de la période du colonialisme [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler homme[/url] européen triomphant.
JEAN CHATAIN.

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