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Pourtant, il est fort possible que 2002 demeure dans les annales comme l'annus horribilis non seulement du cinéma français, [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] mais d'une certaine idée du cinéma, portée plus particulièrement par la France, mais qui concerne le monde entier, comme en attestent la plupart des titres mentionnés pour leur participation à Cannes.
Ce sont les aléas de stratégies fondées sur la , le téléphone portable ou Internet qui ont mis en crise des conglomérats qui, pour leurs , s'apprêtent à les branches perçues comme secondaires de leur structure (ce qu'est aujourd'hui partout le cinéma). Beaucoup de films, de créateurs, de [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] techniciens, d', vont . Une impasse sans retour ? Pas sûr. Il n'est pas exclu que l' du cinéma se trouve dans le recentrage sur lui-même. A cet égard, l'événement de l'année est peut-être l'essor fulgurant du DVD. S'il recèle ses propres pièges, celui-ci offre aux films des possibilités de diffusion, mais aussi des hypothèses de rencontre et de compréhension inédites, dont on n'a pas encore pris la mesure, bien au-delà de la simple duplication de ce qui s'est produit avec la cassette vidéo.
Mais c'est l'organisation même du secteur cinématographique qui est remise en question. La concentration du secteur audiovisuel polarisé par d'énormes groupes de communication affrontant une conjoncture défavorable devient un facteur d'instabilité : le géant allemand Kirch est en faillite, tout comme le Britannique ITV Digital, et même en Amérique AOL Time Warner ou Disney ne se sentent pas trop bien (malgré, là aussi, une année record dans le cinéma).
De Lundi [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] matin à Vendredi soir, de Mischka à René, du à Choses secrètes, nul ne pourra de la richesse d'une telle moisson. Hollywood y fait figure de grand absent ? C'est un peu vrai. Mais Steven Spielberg livre son meilleur film depuis longtemps avec Minority Report, les deuxièmes épisodes de Harry Potter et du Seigneur des anneaux tiennent leur rang. M. Night Shyamalan, (Signs), Michael Mann(Ali) et David Fincher (Panic Room) restent des auteurs à .
En France, les pouvoirs publics ont engagé une réflexion sur le financement du cinéma, pour s' aux mutations en cours : l'ère Canal+ s'achève, et plus globalement sans doute celle du rôle central de la télévision dans le financement des films. Mais s'il importe de rapidement des solutions de remplacement, le problème est sans doute plus profond. Au-delà des "modèles", encadré comme en France ou libéral comme aux Etats-Unis, le constat est le même : les malheurs qui menacent aujourd'hui le cinéma ne lui sont imputables en rien.
L'effondrement de l'aventure en est à la fois une des causes et le symbole majeur. Une des causes, car la faillite de est un véritable séisme pour l'organisation du cinéma. L'énumération de ses conséquences [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler[/url] directes dessine un paysage d'après-catastrophe : Canal+ a d'ores et déjà cessé [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] d' une partie de ses interventions (obligatoires ou non) aux côtés du cinéma en France, en et dans le reste du monde ; la quasi implosion de StudioCanal ; le plus gros distributeur français, Bac Films, au bord de la faillite. Ces signes de l'échec d'une stratégie tournée vers la conquête d'Hollywood suffiraient à un changement d'époque. Il faut y les cessations [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] d'activité en cascade de sociétés de production et de distribution fragiles mais indispensables à la vitalité et à la diversité du secteur ; la première sortie sur plus de 1 000 copies ; la disparition du laboratoire d'effets spéciaux Duboi et de la ; la première fermeture d'un multiplexe.
EXPORTATIONS EN HAUSSE
L'ESSOR DU DVD
En termes de fréquentation, après l'exceptionnel cru 2001, l'année qui s'achève reste à un niveau comparable, le volume de production du cinéma français est à son zénith, sa part de marché avoisine toujours les 35 % grâce notamment au triomphe d'Astérix et Cléopâtre, tandis que l'exportation des productions nationales est sur une pente encourageante. Sans de des moyens nécessaires, la Commission européenne a affiché un engagement attendu depuis longtemps en faveur des cinématographies du continent.
Celui-là même qu'illustrèrent aussi, toujours sur la Croisette, le Sissako comme le Reygadas [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] ou [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] l' Torre, les Français , et comme le Usmanov ou l' Trapero, les jeunes auteurs é, ou Raphaël Nadjari comme les vétérans ou , sans le [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] fulgurant ovni d', ou aux frontières les plus avancées du cinéma.
d'un beau vert chatoyant pour ce qui est de la vitalité créative d'un art qu'on a fini par se de déclarer moribond.
Principal rendez- annuel des meilleures œuvres produites dans le monde entier, le [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/‎]hollister paris[/url] a été un cru exceptionnel : L'Homme sans passé, d'Aki Kaurismãki, Ivre de femmes et de peinture, d'Im Kwon-taek, Ten, d'Abbas Kiarostami, Intervention divine, d'Elia Suleiman, Demonlover, d'Olivier Assayas, Plaisirs inconnus, de Jia Zhang-ke, Le de ma mère, de , Love, de Anderson, Le Fils, des frères Dardenne, , de , Bowling for Columbine, de , ont, pour la seule compétition officielle, témoigné de la diversité des origines, des inspirations, des techniques de réalisation autant que du dynamisme de cet art.
L'essor du DVD s'accompagne du renouvellement de l'exploitation sur grand écran, avec les multiplexes, de l'essor des chaînes thématiques sur le câble et le satellite, et de l'espoir d'un service public de télévision assumant enfin ses obligations. En attendant d'autres modes de circulation des œuvres sur la Toile, qui respecteraient leur intégrité et les droits des artistes, le DVD permet avec d'autres éléments, de dé une thèse finalement optimiste. Si 2002 a vu le premier acte de l' effondrement du système ancien, l'année a peut-être aussi annoncé ce [url=http://www.shouerxiu.com/bbs/thread-500748-1-1.html]hollister sale La cérémonie du concert avec Bobby McFerrin, improvisateur voc[/url] qui semble encore une utopie : la pérennité et le développement du cinéma en comptant sur ses propres forces.
Bon, mais alors ils étaient tous à Cannes ? Pas du tout ! De Berlin à Nantes, en [url=http://ermama.cn/forum.php?mod=viewthread&tid=654093]barbour sale Le Vietnam marxiste découvre richesse et inégalités[/url] passant par Locarno et Venise, les découvertes furent nombreuses. D'accord, mais enfin tout cela n'est-il pas devenu fort confidentiel, élitiste et à côté de la plaque ? Que nenni ! 2002 est l'année du triomphe du chef-d'œuvre de , avec plus de 2 millions d'entrées pour Parle avec elle, et encore l'année de l'extraordinaire succès d'Etre et avoir, documentaire exigeant et modeste [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] de . Et, tandis que beaucoup des titres précédemment cités rencontraient leur public – pas tous, bien sûr –, c'est aussi l'année de la consécration commerciale d'un auteur singulier [url=http://kizuna-shuzenji.com/form/cgi/postmail/postmail.cgi]barbour sale Shopping For Loc[/url] comme François Ozon avec Huit femmes, d'un nouveau grand succès pour le magnifique travail [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] de Miyazaki avec Le de Chihiro...