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L'exposition commence avec un texte de la Williams, l'auteur d'un essai dans l'imposant volume consacré à Martin Parr (Phaidon, 2004), le premier à tout le travail du photographe. Ce livre est à la fois l'indispensable [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] complément de l'exposition et un [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] contrepoint instructif aux trente titres produits par Parr en trente ans. Val Williams écrit : "Martin Parr photographie des ordinaires. Il pressent la vulnérabilité inhérente à chacun de nous, la grandeur de nos plus petites décisions, qu'il [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] s'agisse de ce que nous allons , de décider comment nous allons nous vêtir."
Au siège d'Alcatel, sont accrochées 26 photos extraites de , sa série savoureuse montrant comment le téléphone portable est devenu indissociable des gestes de l'homme moderne.
Avec ces deux installations, Martin Parr jetait, il y a trente ans, les bases de toutes les [url=http://md.sgfgames.com/bb/forum.php?mod=viewthread&tid=6&pid=1533244&page=1229&extra=page=1#pid1533244]hollister sale I Just Learned My Mother Has Macula[/url] séries et images qu'il produira par la suite. Il affirme ce qu'il est et conna?t le mieux : la classe moyenne occidentale codifiée par la . Avec ironie ? - méchanceté, [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]giubbotti peuterey[/url] diront certains ?-, il montre la vulgarité, la monstruosité d'une communauté qui épuise [url=http://www.hanesmorgan.com]hollister sale[/url] la , mais s'inquiète quand les Chinois veulent leur exemple. "La photographie de Martin Parr fait ce qu'il y a de pire en nous", affirme .
Au grand magasin du é, [url=http://cartalk.cn/phpwind/read.php?tid=2734950&page=e#a]]Do You Play Mario Games[/url] ses séries de sont à l'honneur. Certains diront que ces deux expositions sont des babioles pour un provocateur qui aime la couleur clinquante. Ce qui compte, c'est son exposition présentée à la Maison européenne de la photographie (MEP).
L'exposition est éclatée entre plusieurs étages et des espaces différents, ce qui n'est pas la meilleure fa?on de "rester dans le [url=http://www.eracorrect.com]mulberry outlet[/url] film". On entre, on sort, on picore. Des murs peints en vert flashy comme un bonbon chimique font le lien. Parr doit , nous aussi.
Proposons, pour vérifier la formule, un parcours. On grimpe à l'étage et on tombe sur une installation savoureuse qui date de 1973. C'est une pièce meublée. Elle porte le de Home Sweet Home. Soit la reconstitution de sa chambre de jeunesse. Martin Parr a présenté cette pièce à son dipl?me d'école d'art ? on ne conna?t pas la note. Papier peint rose, faux feux de bois brasillant sous des lampes [url=http://www.gotprintsigns.com/uggpascher/]ugg pas cher[/url] électriques, téléviseur des années 1960, fleurs en plastique, rideaux et moquette fleuris, fauteuils usés, vierge Marie, photos de couples imprimées dans des assiettes accrochées au mur. Une odeur de parfum bon marché [url=http://www.buynflticketsonline.com]NFL Tickets[/url] nappe la pièce.
Descendons d'un étage. Observons une autre installation, de 1972, intitulée . Neuf portraits en noir et blanc de jeunes filles et neuf autres de gar?ons. Ce sont des couples trouvés dans la rue et dissociés par Martin Parr. Ces portraits en noir et blanc, en pied, montrent des jeunes gens avec leurs [url=http://dblh8.com/forum.php?mod=viewthread&tid=312100&pid=413457&page=1&extra=page=1#pid413457]moncler pas cher How Vintage Posters And Antique A[/url] vêtements et coupes de cheveux de l'époque. Le spectateur est invité à se vers un clavier et un écran pour les couples. Quelle fille pour quel gar?on ? Si gagnez, le couple est réuni sur l'écran. Sinon, la machine se contente d'émettre un bruit désagréable.
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Martin Parr définit ensuite la forme photographique qui sera sa marque : des images nettes, attentives aux signes, détails, objets, matières, couleurs, attitudes, décors. ce qui est banalisé. Parr transpose dans l'art l'imagerie populaire ? vernaculaire, dit-il ? qui inonde le monde industriel, de la carte postale au catalogue de vente par correspondance.
Car si est partout, c'est la première fois que [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] l'on peut , en France, son oeuvre du début des années 1970 à nos jours. Que l'on peut apprécier sa cohérence, découvrir ses riches débuts. Comment il est passé du noir et blanc à la couleur, du cadrage harmonieux et distancié au fragment tonitruant et frontal, du petit au grand format.
Martin Par est alors étudiant en art à Manchester. Il rejoint une communauté d'artistes à , cité industrielle déclinante, touchée par le ch?mage, bient?t laminée par la de Margaret Thatcher. Il aurait pu s'ériger en dénonciateur. Que fait-il ? "Résolument apolitique", il ne considère pas Hebden Bridge "comme un trou désolé et pauvre", il voit en elle "une émanation surannée et excentrique de la classe ouvrière" . Avec ses amis artistes, il s'inscrit dans les associations, loue un ouvrier, fréquente le indépendant "et les pubs isolés sur les hauteurs de la lande". Il photographie [url=http://www.eracorrect.com]mulberry sale[/url] une communauté avant le chaos. "J'aime et déteste mon pays, déclare-t-il. Je cherche l'image qui contient à la fois cet amour et cette haine."
On est frappé, devant une telle obstination, comme par le point de vue de Martin Parr : attentif, jamais militant. Il ne commente ni ne dénonce, il pointe, plonge loin son scalpel. Ce positionnement provoqua la fureur de certains de ses confrères comme Cartier-Bresson. Pour la , il faut au sous-sol de la MEP, où sont dévoilées [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] ses premières séries à de 1974.
, leur offrant un programme tonique à du documentaire ? ce qu'il appelle "une fa?on de dépeindre la réalité". Le photographe britannique a publié, au printemps, le premier volume de sa monumentale Histoire des de photographie (édition Phaidon), dont on attend la version fran?aise à l'automne. Aujourd'hui, c'est l'oeuvre elle-même de Martin Parr qui est à découvrir à Paris, avec trois expositions d'ampleur et [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] de variables. C'est exactement ce que ce grand échalas affectionne, lui qui est le meilleur observateur du consumérisme triomphant.
Le massacre peut ensuite . A la MEP, les séries défilent : la décoration intérieure, le tourisme de masse, la cosmétique, les plages bondées, l'argent dominant, la malbouffe, la cohue au supermarché, le gaspillage.
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LA CLASSE MOYENNE OCCIDENTALE