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"Nous ne voulons pas d'un retour à la Khomeyni", s'empresse de préciser Ajmi Lourimi, en référence à l'arrivée triomphale de l'ayatollah en 1979, à Téhéran, après la chute du chah d'. Les conditions de sécurité sont loin d'être remplies à Tunis où se trouvent encore de nombreuses forces de fidèles à M. Ben Ali. "Il peut y une contre-révolution", s'alarme le cadre dirigeant du parti islamiste.
Alors, comme d'autres, , 48 ans, le regard clair au-dessus d'une courte barbe, a [url=http://www.hnnxcj.gov.cn/E_GuestBook.asp]jordan pas[/url] été pris de court par une fin de règne aussi soudaine qu'inespérée. "Je n'étais pas s?r, s'excuse-t-il presque. Nous savions tous que le problème était une bombe à retardement, mais nous ignorions quand elle [url=http://www.mnfruit.com/doudounemoncler.php]moncler pas cher[/url] allait éclater."
Surtout, Ennahda ne peut pas se de le sentiment de détourner un mouvement auquel il a peu [url=http://www.xedele.com/viewthread.php?tid=21725&extra=]lancel Items To Complete In Pegwell Bay Beach, Kent, UK[/url] contribué, mais qu'il a [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] analysé avec soin. "Ce n'était pas une révolte de personnes affamées", souligne Slama, enseignante de littérature arabe et syndicaliste. Plut?t "une [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbourparis.php]barbour paris[/url] Intifada, un soulèvement, la révolution de la dignité", selon la définition qu'en donne son mari, Ajmi Lourimi. "Le régime de Ben Ali a été un exemple de régime policier. Aujourd'hui, s'amuse-t-il, la révolution tunisienne est un exemple pour tout le monde."
La chute de l'ancien président marque la fin d'une répression féroce contre ses militants. Le régime s'est constamment présenté au monde occidental comme un rempart contre [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] "la menace islamiste".
Il faut tout dans l'urgence. Un gouvernement provisoire est en train de se , à charge, pour ce [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan[/url] dernier, de gérer les affaires jusqu'aux élections présidentielle et législatives, dans six mois. Or, le chef d'Ennahda (Renaissance), Rached Ghannouchi, 70 ans, vit en exil à Londres depuis plus de vingt ans et le parti n'a plus ni journal ni même de local après sa fermeture en 1991. Impossible même de ce qu'il représente en nombre de sympathisants.
Les deux hommes ont discuté d'une loi d'amnistie qui permettrait à des dizaines de cadres d'Ennahda et à son [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] chef, condamné à mort [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] par , "le père de l'indépendance", [url=http://www.mquin.com/gzparis.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] puis gracié par l'ancien président Ben Ali, de en .
, comme [url=http://www.aax.gov.cn/wMcms_GuestBook.asp]jordan pas[/url] celle qui consiste à des coups d'oeil par-dessus son épaule pour si l'on est suivi. Un bonnet bleu enfoncé sur le cr?ne, Ajmi Lourimi, chef du mouvement étudiant islamiste à la faculté des humaines et sociales de Tunis à la fin des années 1980, n'échappe pas à la règle. Entre le 6 avril 1991, jour de son arrestation, et le 27 mai 2007, date de sa libération, il a passé seize années et demie en prison. Mais aujourd'hui, mardi 18 janvier, il peut s' comme il l'entend. Son parti, Ennahda, sort de la clandestinité.
Lundi 17 janvier, [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] , son [url=http://www.louboumaterialistanyc.com]louboutin[/url] nouveau secrétaire général et porte-parole, a discrètement rencontré le premier ministre (un homonyme sans lien de parenté avec Rached), hier encore membre du bureau du parti au , le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), qui pourchassait les islamistes.
Affaiblie, Ennahda compte bien pied dans la société, mais elle le [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin[/url] fait à sa manière, prudente. "Nous sommes un mouvement centriste, modéré et pacifique, insiste Ajmi Lourimi, encore étudiant en troisième cycle de philosophie. Nous ne représentons pas une menace, mais nous serons une opposition." Les militants ont été encouragés par la direction d'Ennahda à le plus possible aux comités de vigilance qui réunissent, chaque soir, des jeunes et des voisins, pour défendre leur quartier contre les milices de l'ancien président.
La présence remarquée en début de cortège, mardi, à Tunis, de , l'un des dirigeants du parti, ne change rien à ce constat [url=http://www.achbanker.com/hollister.php]hollister[/url] : les islamistes, bien que présents dans les manifestations, ont raté le mouvement qui a conduit à la fuite de M. Ben Ali. Etroitement surveillées par le , les mosquées n'étaient pas des foyers de tension. "Toutes, sans exception, étaient pro-Ben Ali", tranche Ajmi Lourimi. "On y lisait des discours pas différents de ceux du RCD, ironise-t-il. Quand on sortait, on ne se précipitait pas pour aux manifs."
"MOD?R? ET PACIFIQUE"