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"LE MONDE BOUGE ? UNE VITESSE INCROYABLE"
Au moment où l'UMP se convertit au principe de la primaire, les sarkozystes entendent avec le culte du chef, qui reste fort à droite. "Les gaullistes aiment le retour de l'homme providentiel", observe le sénateur Pierre Charon. M. Sarkozy ne veut pas pour autant se du parti pour campagne. "Il aura besoin d'une maison avec de solides fondations", souligne M. Hortefeux.
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La question de la ligne continue à débat entre ses différents soutiens. Même s'il a assuré à Fran?ois Baroin que le maurassien Patrick Buisson, inspirateur de la ligne droitière de la campagne de 2012, n'était "pas dans (s) a tête", l'ex-président n'a pas rompu pour autant avec son politologue, qu'il a vu le 6 juin. M. Sarkozy a autorisé M. Buisson à un entretien au Monde, preuve qu'il ne veut pas le .
En attendant, l'ex-président doit à à bonne distance. Pour ne pas sa stratégie du recours, il va à en retrait dans les mois qui viennent, tout [url=http://www.fibmilano.it]woolrich outlet[/url] en envoyant "de petites cartes postales aux Fran?ais", selon l'expression de Camille Pascal. La t?che n'est pas aisée pour un tel animal politique. "On sous-estime ce que peut représenter pour lui l'effort de silencieux", témoigne M. Giacometti. "C'est un lion dans une cage. Il a tellement envie de qu'on voit les pattes !", s'amuse un député, re?u par l'ancien chef de l'Etat une heure en tête-à-tête.
Pour dans le jeu, l'ex-président compte méthodiquement ses soutiens. Autour de lui gravitent toujours ses anciens collaborateurs de l'Elysée. Des politologues experts en sondages, Pierre Giacometti [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister[/url] et Patrick Buisson, au publicitaire Jean-Michel Goudard, à l'ancien presse , en passant par l'ancienne "plume" Camille Pascal ou , qui assure le lien avec les parlementaires, tous sont consultés et mis à contribution.
Pour reconquérir l'opinion, M. Sarkozy projette de un livre. Mais les contours de ce futur ouvrage, déjà évoqué pendant la dernière campagne, ne sont pas encore déterminés.

Il planche également sur les axes idéologiques de sa future campagne. "Il est dans une phase de réarmement", résume un dirigeant de l'UMP. "La séquence rappelle celle que l'on a vécue de 2004 à 2007 avec l'objectif de un individu vers une fonction", complète un sarkozyste historique.
Après sa mise en examen, le 21 mars, dans l'affaire Bettencourt, M. Sarkozy a, par exemple, voulu s' publiquement pour se défendre. Mais son entourage l'en [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] a dissuadé, constatant qu'il a amélioré sa stature présidentielle en restant silencieux pendant un an. "Il faut bien au-dessus de la mêlée", juge le député .
Pour sa réflexion, M. Sarkozy a relancé sa "bo?te à idées". Emmanuelle Mignon est de nouveau mise à contribution. L'ancienne rédactrice du programme de la campagne de 2007, revenue l' pour celle de 2012, "a repris du service ces derniers mois", confirme M. Hortefeux. Avec un objectif : un discours de nature à fédérer toutes les sensibilités de la droite et à une majorité de Fran?ais. "Le [url=http://www.joy.hi-ho.ne.jp/cgi-bin/user/yuka-taku/yybbs.cgi]barbour france paris Les banl[/url] monde bouge à une vitesse incroyable, a jugé l'ancien chef de l'Etat devant un ex-ministre. Il faut se réapproprier les idées de progrès et ce que sera la France dans dix ans."
Le retour de dans la politique active est prévu en deux temps : les sarkozystes envisagent de un appel à de l'été 2014, au lendemain des élections et européennes, pour préparer l'atterrissage de leur candidat, qui lancerait son offensive dans les mois suivants. Probablement en 2015. Dans l'esprit de ses partisans, le moment sera opportun car M. Sarkozy pourra alors se présenter comme le seul homme d'Etat capable de face à la crise et le seul républicain pouvant le choc face à la poussée du FN.
Finies les réunions de groupes dans le salon vert de [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] l'Elysée où ces derniers se retrouvaient autour de lui, M. Sarkozy privilégie aujourd'hui les tête-à-tête. "Il est revenu à une individualisation de la relation", explique , qui voit l'ancien président "tous les quinze jours trois semaines", sans les coups de téléphone.
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Officiellement, rien n'est acté. En coulisse, l'heure est aux préparatifs et aux grandes manoeuvres. est décidé à dans la vie pour sa revanche face à à [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] la présidentielle de 2017. Un de ses plus proches conseillers se fait le porte-parole du sentiment qui prévaut chez la plupart de ceux qui le c?toient?: "Il est en campagne, ?a ne fait aucun doute."
Les fillonistes jugés "sarkocompatibles" font également l'objet de toutes les attentions comme Fran?ois Baroin, ou Valérie Pécresse. "Fais attention. A un moment, il faudra ...", a-t-il mis en garde , lors d'un coup de fil, fin mai. "Nicolas veut dépouiller Fillon un à un de tous ses soutiens comme il l'avait déjà fait avec Villepin", observe un ex-conseiller de M. Sarkozy.
"Les populismes de droite et de gauche vont et Fran?ois Hollande sera incapable de leur progression", a prédit M. Sarkozy devant un député. D'où le message qu'il répète depuis plusieurs mois à ses interlocuteurs : même s'il n'en a pas l'envie, il pourrait être "obligé" de "revenir" pour son camp et la République.
Ce livre pourrait un retour ou un témoignage personnel sur le modèle de Libre (Robert Laffont, 2001). "Il devra s' à tous les Fran?ais et ne [url=http://neverendingwuyifan.com/home.php?mod=space&uid=67505&do=blog&quickforward=1&id=3676292]woolrich Le parquet fait appel de la relaxe du pro[/url] pas qu'à une toute petite cible", préconise M. Giacometti. Une partie devrait être consacrée à une sorte de mea culpa "pour rétablir un certain nombre de vérités", dans l'espoir de le cou à un antisarkozysme persistant dans l'opinion publique. Une t?che encore loin d'être gagnée.
?LARGIR LE CERCLE DES SOUTIENS
A deux occasions, lors de la crise de l' fin 2012 et lors de sa mise en examen dans l'affaire Bettencourt fin mars, M. Sarkozy a renoué avec les réunions de groupe comme du temps de l'Elysée. Lors de sa mise en examen, Pierre Giacometti, Jean-Michel Goudard, Franck Louvrier et les avocats de M. Sarkozy se sont réunis pour définir la stratégie à . "Les gens qui l'entourent aujourd'hui le serviront dès qu'il le voudra", prédit Camille Pascal. M. Sarkozy voit aussi des patrons de presse, comme l'ex-directeur des rédactions du Figaro, Etienne Mougeotte, [url=http://www.michaeljanzen.com/wordpress-theme/comment-page-3/#comment-108669]Margaux, léloquence et le bonsa [/url] aujourd'hui directeur général de Radio Classique. Ou des intellectuels, comme l'écrivain Yann Moix. "Il accueille tous les hommes à ", résume M. Hortefeux.
D'autres conseillers le mettent en garde contre la tentation de ne s' qu'à l'aile dure de la droite. "Il ne doit pas être le porte-parole [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] du populisme chrétien et de la droite revancharde. S'il choisissait la [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich sito ufficiale[/url] ligne Buisson, son retour serait voué à l'échec", prévient Pierre Giacometti.
Devant ses interlocuteurs qu'il re?oit à tour de bras dans ses [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] bureaux de la rue de Miromesnil à Paris, l'ancien président cache de moins en moins son envie de dans l'arène. "Il n'y a quasiment plus de conditionnel dans son discours", observe [url=http://www.diecastlinks.co.uk]hollister outlet[/url] un député qui le voit régulièrement. [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour online shop[/url] "C'est vrai qu'il montre de plus en plus son appétence", reconna?t [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] , le premier des sarkozystes.
Pour s' qu'une se lèvera le jour où il reviendra, M. Sarkozy s'emploie à élargir le cercle de ses soutiens, en dehors des fidèles sarkozystes. Les nouveaux élus, qu'il conna?t peu, sont ciblés prioritairement. Mi-mai, cinq députés qu'il n'avait jamais rencontrés ont été invités à déjeuner lors d'une rencontre organisée par son ami, le député Yves Foulon. Le benjamin de l'Assemblée, Gérald Darmanin, a également [url=http://www.marrakech-hotel.fr]hollister[/url] eu droit à son entrevue. "Il teste ses idées et charme en même temps. Le message est en substance : 'Suis-moi et tu ne le regretteras pas'", explique l'un d'eux.
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Deux éléments ont poussé l'ancien chef de l'Etat à accélérer l'opération reconquête : sa mise en examen dans l', qu'il trouve profondément injuste, et l'offensive de son ancien premier ministre, Fran?ois Fillon, dont il dénonce le "double langage". "C'est le pire des tra?tres, il n'est pas capable de me en face ce qu'il dit dans les !", a tonné M. Sarkozy devant un visiteur.