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L’avenir des abeilles est-il en ville? Rares sont ceux qui sourient encore à cette idée. Non pas que [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] la [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] production de ?miel de béton? dépasserait déjà celle du miel des champs: elle reste marginale et pratiquée par des amateurs. Ceux-là même qui désertent les campagnes tant il est devenu difficile, au moins dans certaines régions, d’y pratiquer l’apiculture.
Les ennemis des abeilles travaillent pour l’OMC

DOSSIER. Populations d’abeilles, production de miel, effectifs d’apiculteurs, équilibre économique du secteur: [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] tous les voyants de l’apiculture fran?aise sont au rouge. Il faut agir.

Olivier Belval: Les pesticides sont la cause principale à [url=http://www.msc-sahc.org/moncler.asp]doudoune moncler[/url] défaut d’être la seule. On conna?t leurs [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] effets dévastateurs sur les abeilles: mortalité aigu?, abeilles qui tuent les larves dans la ruche, dépopulation – ce que l’on appelle le syndrome de disparition des abeilles, le CCD (Colony Collapse Disorder) en anglais: toute une génération d’abeilles dispara?t de la ruche. Celle-ci s’affaiblit, la production baisse voire s’arrête. La ruche vivote jusqu’en automne et souvent, meurt en hiver. Cette mortalité hivernale est certes multifactorielle: la pauvreté de [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]hogan outlet[/url] la biodiversité dans certaines plaines agricoles, plus les traitements, plus le parasite varroa destructor qui est un agent pathogène important… finissent par avoir raison des ruches. -->
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Sentinelle, comme l’appelle l’Union nationale de l’apiculture de France, ou sympt?me: l’abeille abandonne nos campagnes parce que l’environnement lui est devenu hostile. Complexes, les causes de la raréfaction des butineuses sont multiples. Et s’additionnent. Si l’on prend un ordre chronologique, on peut dire que l’abeille fait partie du problème plus général de l’appauvrissement de la biodiversité dans nos campagnes. Ensuite viennent les pesticides dont les dernières générations s’avèrent, de par leur nature (des neurotoxiques) et leur fonctionnement (des produits systémiques qui se diffusent dans toute la plante), particulièrement nuisibles. Ensuite il y a varroa destructor, un parasite qui vient souvent porter le coup de gr?ce aux ruches affaiblies – même si certains voient en lui le principal agent de la disparition des abeilles. Enfin, il y a toutes les autres causes possibles, comme le célèbre frelon asiatique: une quarantaine, selon un rapport publié en [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] 2009 par l’Afssa (Agence fran?aise de sécurité sanitaire).
Varroa ou pesticides, les ennemis des abeilles travaillent en tout cas pour l’OMC (Organisation mondiale du commerce), ma?tre d’?uvre de la dérégulation [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] du commerce mondial. Car l’affaiblissement de la production fran?aise de miel ouvre en grand la porte du marché fran?ais, estimé à 40000 tonnes par an, aux importations. A ses autres soucis, la filière apicole doit du coup ajouter la même maladie qui [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] frappe l’ensemble des productions agricole: la mise en concurrence avec des pays [url=http://www.hanesmorgan.com]hollister sale[/url] du moins-disant social et environnemental. En l’occurrence la Chine, qui inonde le monde de miels à bas prix [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] (et à la composition parfois suspecte). En France, le miel chinois arrive à moins de deux euros le kilo, alors que les miels fran?ais ?premier prix? sont entre 3 et 3,25 euros me kilo. Du coup, les producteurs de tels miels se voient proposer des prix d’achat inférieurs à leurs co?ts de revient. Et voient leur avenir s’assombrir encore un peu. Il faut donc poser la question: si demain il n’y a plus assez d’abeilles pour polliniser ?naturellement? les champs, qui voudra assumer le co?t d’une pollinisation artificielle?
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Olivier Chartrain
Il y a de moins en moins d’abeilles en France. Les pesticides en sont-ils seuls responsables?
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Résultat: la production fran?aise de miel est en chute libre. Depuis les années 80, la France était le leader européen du miel. En 1995, [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister pas cher[/url] la production culminait ainsi à 32000 tonnes. En 2010 (comme en 2009), elle atteignait péniblement 20000 tonnes. Ce sont les miels de colza et de tournesol qui ont le plus régressé, les abeilles et leurs ma?tres se détournant des zones de grandes cultures, alors que ces miels constituaient depuis longtemps le gros de la production fran?aise. L’effectif des apiculteurs n’a cessé de dégringoler, passant de 85000 en 1995 à 70000 dix ans plus tard. Ce sont les amateurs, les petits producteurs, qui disparaissent en premier… alors que ce sont eux qui assurent la présence des insectes pollinisateurs jusque dans les moindres recoins du territoire. Ce n’est pas un détail: alors que le chiffre d’affaires global de la filière avoisine les 117 millions d’euros, l’impact de la pollinisation représenterait… 2 milliards d’euros.
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