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Quand la pièce commence, on voit des gens entre les bouleaux. Parmi eux, Jean (Nicolas Bouchaud), en costume, et Julie (Juliette Binoche) en robe longue lamée dorée. Très sexe. Quand ils vont dans la cuisine, pour , leurs voix sont sonorisées, parce que les vitres sont fermées. Cette sonorisation, outrancière, donne l'impression risible qu'ils sont dans un aquarium, et que leurs corps sont dissociés de leurs voix. Fisbach met heureusement fin à cet effet de mise [url=http://dhwy64.37371.cn/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=390711&pid=412539&page=1&extra=page=1#pid412539]moncler sito ufficiale ExxonMobil achète le gazie[/url] en scène en ouvrant [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] les vitres. Pour autant, le spectacle ne s'arrange pas.
A l'époque de Strindberg, Mademoiselle Julie représentait le nec plus ultra de la modernité. Elle a traversé le XXe siècle en gardant un go?t de soufre qui fascinait les metteurs en scène, et plus encore les actrices, rêvant d' le r?le d'une femme [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler/‎]doudoune moncler[/url] en quête éperdue de liberté. Beaucoup s'y sont cassé les dents, parce que le r?le promet plus qu'il ne tient : il ternit devant celui de [url=http://hk49.eu5.org/1/viewthread.php?tid=12&pid=15125&page=7&extra=page%3D1#pid15125]jordan pas cher NKM souhaite un audit sur le démantèlement des centrales[/url] Jean, le valet ambitieux et ambivalent. Aujourd'hui, la pièce [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] appara?t dans toute sa nudité : bancale, encombrée d'un fatras psychologique qui relègue Strindberg loin derrière , son grand contemporain norvégien, elle n'est plus en phase avec nos centres d'intérêt.
On a compris que cette Mademoiselle Julie se passe aujourd'hui. Même si les allusions au XIXe siècle sont [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] gommées, ?a cloche : il n'y a pas d'enjeu véritable dans la relation entre Jean et Julie. Elle l'"allume", ils font l'amour. Et puis quoi ? Rien, ou pas grand-chose. Nicolas Bouchaud mouille sa chemise (au sens propre, en transpirant beaucoup). Il semble remonté par un mécanisme qui le fait s' en tous [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] sens. Juliette Binoche souffre de sa tenue, qui l'enferme dans le cliché de femme [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] moderne folle de son corps. Ce qu'ils se disent ne porte pas, ne touche pas.
Rien, ou pas grand-chose
Mademoiselle Julie, de Strindberg. Mise en scène : Frédéric Fisbach. Avec Juliette Binoche, et Bénédicte Cerutti. Gymnase Aubanel, Avignon. Jusqu'au 26 juillet, à 18 heures (rel?che le 24) ; les 15, 16, 18 et 19, à 22 heures. Durée : 1 h 50. Tél. : 04-90-14-14-14. De 13 ? à 27 ?.
Ainsi va le temps au thé?tre, qui demande, si l'on [url=http://98go.com/home.php?mod=space&uid=49855][/url] veut s' à Mademoiselle Julie en 2011, de sur elle un regard ferme ou iconoclaste. Ce n'est pas le cas de Frédéric Fisbach. Sa mise en scène se donne dans une bo?te rectangulaire blanche qui occupe tout le plateau, fermé [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] au devant par des vitres. Derrière, une cuisine ultramoderne, le domaine de Christine - le troisième [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] personnage de la [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] pièce - et un de ses salons ridicules où l'on s'assied autour d'une table qui semble posée au fond d'une piscine. Au fond, il y a un autre espace, fermé par des vitres, avec des troncs de bouleaux.
Pourtant, elle joue bien, . Ne parlons pas de sa beauté, simple et sophistiquée à la fois. Elle ne s'en sert pas comme d'un maquillage qui ferait sa présence sensible, son désir d'en découdre avec le personnage. Mais elle ne peut pas contre la mise en scène de Frédéric Fisbach. Ni contre cette Julie impossible, dont le piège se referme sur elle. Malgré elle.
, en 1988, sous la direction d'Andre? Konchalovsky, elle a choisi Mademoiselle Julie, d', mise en scène par Frédéric Fisbach. Après sa création, à Avignon, où il est présenté pendant toute la durée du Festival, le spectacle partira pour une tournée qui le mènera jusqu'à Londres, en septembre 2012. Avant, il sera donné du 18 mai au 24 juin à l'Odéon-Thé?tre de l', à Paris, où l'actrice avait joué La Mouette.
Ce spectacle est une catastrophe dont on [url=http://www.hollisterhanesmorgan.co.uk]hollister[/url] ne voit guère comment elle [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] pourrait être réparée, au fil des représentations. La première raison tient au choix de la [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich[/url] pièce : Mademoiselle Julie est effectivement un piège. Ecrite en 1888 par le Suédois August Strindberg (1849-1912), elle fit scandale à sa création, en 1906, parce qu'elle rompait un tabou, en mettant en scène des amours ancillaires. Fille d'un comte, Julie fait l'amour avec Jean, son valet, au cours d'une nuit de la Saint-Jean. Pour l'un et l'autre, la rupture du contrat est intenable. Après pensé s' et ensemble une nouvelle vie, loin de la , ils restent, et Julie se tue.